Le portage salarial est une bonne alternative à la création d’entreprise.
Il présente de nombreux avantages comme la simplicité, le statut ou encore la souplesse. Toutefois, il a aussi des inconvénients qu’il ne faut pas négliger : les voici.
Le portage salarial a un coût composé de 3 éléments :
Ainsi, la société de portage est rémunérée grâce aux commissions prélevées sur les honoraires payés par le client. Elles représentent en moyenne 7 à 11 % des honoraires. Les cotisations sociales sont, quant à elles, prélevées sur le montant disponible réparti en salaire et charges.
À titre d’exemple, pour 12 400 € d’honoraires, on compte :
Le « porté » bénéficiera donc d’un salaire de 6 082 €, qui sera soumis à l’impôt sur le revenu.
Le portage salarial est un statut particulier reposant sur une relation tripartite entre l’entreprise de portage, le « porté » et le client. Pour que cette relation fonctionne correctement et que les missions se passent bien, il est indispensable de répondre à de nombreuses formalités. Il s’agit :
Ces documents doivent inévitablement être complétés de factures et de fiches de paie, et d’un compte d’activité que l’entreprise de portage doit fournir.
Le portage salarial inconvénients est qu’il ne peut pas s’appliquer à tous. Ce statut n’est pas ouvert à toutes les activités, pour certaines il est même interdit. C’est le cas pour les métiers :
D’autre part, un entrepreneur en portage doit respecter un chiffre d’affaires minimum pour bénéficier du statut. Il faut pouvoir facturer ses services au moins 35 € de l’heure hors taxes, et 250 € par jour. Il ne s’agit donc pas d’une activité complémentaire.
En cas de portage salarial, les droits à l’allocation chômage ne sont accordés que sous certaines conditions. Il faut qu’il y ait un lien de subordination clairement établi entre l’entreprise de portage et le salarié porté.
L’entrepreneur pourra conserver une partie de ses Allocations d’aide au Retour à l’Emploi (ARE) s’il remplit les conditions suivantes :