Envie de devenir son propre patron ? Vous avez envie de travailler en toute liberté selon les horaires qui vous conviennent le mieux ? Pourquoi ne pas créer votre entreprise et devenir indépendant ?
En France, cette perspective a séduit pas loin de 2,30 millions de personnes, soit un peu plus de 3 % de la population française. Selon un sondage publié en 2017, 94 % des travailleurs indépendants sont satisfaits de leurs nouveaux modes de vie.
Que ce soit pour cumuler avec un autre travail ou à temps plein, il y a énormément de raisons pour vouloir devenir travailleur indépendant.
Qu’est-ce qu’un travailleur indépendant ? Quelles sont les motivations à vouloir devenir indépendant ? Comment se préparer ? Quels sont les financements ?
Grâce à ce guide, vous aurez toutes les clés en main pour la création de votre entreprise et vous lancez pleinement dans votre activité.
Distinction entre auto-entrepreneur et travailleur indépendant
Pour commencer, il est important de faire la distinction entre le statut auto-entrepreneur et le statut de travailleur indépendant, que l’on appelle aussi le statut de freelance. Le premier appartient à un statut social défini par la loi alors que le second désigne toutes les personnes qui travaillent à leur compte.
Les statuts juridiques du travailleur indépendant
Pour exercer votre activité en tant que travailleur indépendant, vous disposez d’un large choix de types d’entreprises (auto-entreprise, SASU, EIRL, …).
Si bon nombre d'indépendants ont choisi l’auto-entreprise comme statut juridique, devenir indépendant ne vous obligera pas à choisir ce type de statut spécifique.
Effectivement, votre choix va être conditionné en fonction des besoins de votre activité.
Son statut Juridique
D’un point de vue juridique, un travailleur indépendant se doit d’avoir une activité déclarée et enregistrée légalement. Elle possède un numéro de travailleur indépendant et est soumise à un statut particulier.
Un travailleur indépendant exerce une activité sans lien de subordination. Il est à son propre compte, est autonome et organisé. Il dispose de son temps de travail à sa convenance
Quels sont les types de métiers ?
Au statut de travailleur indépendant, de nombreux métiers sont admis tels que :
Les conditions à remplir
Tout le monde peut prétendre à devenir travailleur indépendant à condition :
Quelles sont les motivations pour devenir indépendant ?
Depuis 2007, le nombre de travailleurs indépendants a connu une hausse de 126 % de freelance supplémentaires sur le marché.
Devenir freelance séduit de plus en plus de personnes qui souhaitent changer leur mode de vie.
Les motivations ne manquent pas :
Avant de vous lancer dans votre activité, il est important de confronter vos idées avec la réalité du marché. Cette étape est indispensable, car elle va vous permettre de vérifier s’il existe un réel besoin pour le service ou le produit que vous avez l’intention de proposer à votre future clientèle.
Vous pouvez par exemple vous renseigner sur Internet, vous pouvez offrir vos produits ainsi que vos services à vos contacts sur les réseaux sociaux afin d’obtenir des retours.
Anticipez les événements et établissez vos besoins, non pas au démarrage, mais sur votre activité en plein fonctionnement.
Beaucoup de jeunes entrepreneurs ont tendance à sous-estimer leurs besoins, il faut vous garantir d’avoir un maximum d’éléments en votre possession afin de pouvoir jouir pleinement de votre activité.
Voyez plus loin que le démarrage de votre entreprise.
Cette étape est cruciale, car elle vous permettra de déterminer plus précisément les investissements, notamment financier, que vous devrez réaliser pour votre future activité.
Cette étape vous permettra aussi de prendre contact avec vos fournisseurs afin de connaître des éléments tels que le prix des matières premières, le coût de transport et bien d’autres.
Dans un premier temps, il vous faudra estimer vos ressources et vos besoins en argent le plus précisément possible.
Cette étape vous permettra d’évaluer les fonds nécessaires au lancement de votre activité et comme fonds de roulement.
Réalisez votre Business Plan Prévisionnel en sous-estimant vos entrées d'argent et en surestimant vos dépenses.
Le capital de départ estimé, il ne vous reste plus qu’à trouver les fonds nécessaires pour financer votre projet.
Déterminez la somme que vous pouvez investir pour lancer votre activité avant d’aller chercher d’autres financements possibles. Monter un dossier de financement qui vous donnera l’opportunité de paraître plus crédibles face aux investisseurs.
Si vous ne pouvez pas mettre beaucoup d’argent de votre poche pour la création de votre entreprise, privilégiez d’autres solutions pour obtenir le montant dont vous avez besoin. Effectivement, si votre apport n’est pas suffisant, les banques ont tendance à se montrer frileuses.
Pour trouver les fonds nécessaires, vous avez plusieurs choix :
Le choix du statut juridique de votre entreprise dépendra de vos besoins.l’Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ou la Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) seront les statuts les plus adaptés si vous souhaitez que votre activité soit abritée sous une personnalité morale.Dans le cadre d’une Entreprise Individuelle (EI), la responsabilité est illimitée, pour un Entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL), elle est limitée au patrimoine et limitée aux apports pour l’EURL et la SASU.Si vous êtes dans l’obligation d’inscrire votre entreprise au registre du commerce et des sociétés, les formalités de créations seront plutôt lourdes.Il est à noter que le statut juridique de votre activité d’indépendant dépendra aussi de votre estimation du chiffre d'affaires annuel.En effet, le régime fiscal de micro-entreprise, c’est jusqu’à 70 000 € pour la prestation de services et 170 000 € pour de la vente de marchandises.
En fonction du statut juridique choisi, votre régime fiscal et votre protection sociale ne seront pas les mêmes.
Pour une EI, l’indépendant sera soumis à l’impôt sur le revenu (IR).
Avec les autres statuts, vous aurez le choix d’opter pour l’impôt sur le revenu (IR) ou pour l’impôt sur les sociétés (IS).
Pour une SASU, seules les 5 premières années d’exercices pourront rentrer dans le cadre d’une imposition IR des bénéfices.